• Ecila... Ep.1

    Bonjour à tous.

    Grand jour aujourd'hui (en réalité pas plus que les autres...), j'aimerais vous proposer un nouveau (qui existe déjà probablement mais personnellement je n'en ai jamais vu) style de "texte".
    Voilà, je pense que je vais commencer à écrire quelque chose et je voudrais soumettre au vote (donc à un sondage) ou à votre "plume" un élément de la suite de ce quelque chose, que j'écrirai ensuite, et ainsi de suite. Je ne sais pas si c'est très clair... N'hésitez pas à me demander une réexplication ou des précisions (dans les commentaires, dans "et on blablate..." ou par mp).

     

    En attendant voici le début de ce récit... :

    Qu'est-ce que mes jambes me font mal... Il faut vraiment que j'arrête de vouloir rester des heures à regarder dehors par la fenêtre, en équilibre sur un tout petit tabouret et que je m'oblige à rester dans ce fauteuil. Lui, il est bien confortable, il n'est pas dans les courants d'air, tout près du poêle, il est. Dans ses bras moelleux, je suis sûre qu'il ne peut rien m'arriver. Oui, ni virus d'un ancien temps ni rhume du futur.
    Qu'est-ce que je suis fatiguée... Rester debout dans les courants d'air, là où les microbes féroces et vicieux sont prêts à se jeter sur vous sans aucune pitié. Pourtant je fais pitié. Avec mon mal de jambe, ma fatigue qui me prend au moindre effort, ma vulnérabilité affligeante. Mais ces microbes n'ont pas de pitié. Il faut que j'aille me mettre dans mon fauteuil, là-bas que je suis à l'abri.
    Qu'est-ce que je suis lente... Comme je suis lente, mon fauteuil me parait loin. Mais il n'est pas loin. C'est juste que je suis lente. Ça doit être la fatigue qui augmente mon mal de jambes et du coup, je suis lente. Pfffou, je n'arriverai jamais dans mon fauteuil avant que les maladies me pénètrent. Ces maladies qui n'ont pas de pitié et qui sont prêtes à vous y laisser. En plus, c'est à cause des courants d'air, ça. Elles se déplacent comme ça, les maladies, avec les courants d'air. Mais dans mon fauteuil, il n'y a pas de courants d'airs, je suis à l’abri.
    Qu'est ce que je suis seule... Oui, je suis toute seule. Au moins avec une fièvre dangereuse, les gens viendraient me voir. Mais même si ma fatigue augmente mon mal de jambe ce qui me fait rester dans les courants d'air dangereux, je n'ai pas de fièvre. Je ne dis pas que j'aimerais avoir la fièvre, seulement que si j'avais une fièvre dangereuse, bien au chaud dans mon fauteuil avec des gens tout autour de moi, je guérirai bien vite. Oui, mon fauteuil est un peu magique. Enfin, surtout il est bien confortable et loin des courants d'air dangereux. C'est pour ça que dedans, je suis à l'abri.
    Aaaaaaaah... Voilà, je suis bien à l'abri de tous les virus d'un ancien temps, des microbes féroces, des maladies, des fièvres dangereuses, des rhumes du futur, des microbes vicieux, enfin surtout de ces dangereux courants d'air. Eh oui, je suis dans les bras bien moelleux de mon fauteuil bien au chaud. Mes jambes peuvent enfin se reposer de leur effort. Le feu, où j'ai mis une grosse bûche heureusement, crépite gracieusement. Ma solitude me laisse tranquille, avec mon fauteuil, à qui je fais un câlin... 

     

    Les petits petons d'Alice sont cachés sous ses cuisses pour leur éviter de se transformer en micro glaçons. En effet, il ne fait pas très chaud surtout quand on est en robe. Pourtant elle dort paisiblement. Son petit tablier blanc bordé de dentelles, tout usé, fait de minuscules vagues au rythme de sa respiration. Ses longs cheveux blond vénitien tellement clairs qu'ils sont à la limite d'être blancs, retenus par un ruban bleu comme toujours, coulent sur ses épaules comme des centaines de cascades miniatures. Soudain un colibri entre. Il fait un salto, un second puis dépose une enveloppe cachetée sur les genoux d'Alice, qui ne remarque rien, plongée dans un sommeil profond. L'oiseau, ayant accompli sa mission, sort après avoir piqué un grain de raisin.



    Oooh... j'ai des courbatures. C'est sûrement parce que je me suis assoupie sans le faire exprès. Mon fauteuil a beau être à l'abri des dangereux courants d'air et être confortable et aussi bien chaud, quand on a un certain âge, il faut être allongé pour dormir et se réveiller sans courbatures. Et encore, parfois, j'en ai quand même. Ce n'est pas amusant.
    Pas comme dans ma jeunesse. Houla, quand j'étais jeune, j'étais très souple. Je pouvais dormir n'importe où. Un jour, j'ai même rêvé que je dormais dans un champignon. Eh bien maintenant, rien que d'y penser ça me fait mal aux jambes. Non mais quand j'étais jeune, j'étais un phénomène. Comme tous les jeunes, je croyais que le monde était de la pâte à modeler et que je la tenais entre les mains. Je voulais découvrir le monde.
    D'ailleurs c'est en partie grâce à mon p'tit lapin que j'ai réussi. Oh, c'était la bonne époque, il m'aimait, je lui courais après...


    Alice réveillée, s'étire et voit l'enveloppe posée sur ses genoux.


    Malheureusement c'est fini... Tout a une fin. C'est ce que l'on a tendance à oublier quand on est jeune. 
    Tiens, qu'est ce que ça fait là ça? Qu'est-ce que c'est que ça?

    Qu'est ce que c'est écrit petit... Où sont passées mes lunettes? Ah, les voilà. 
    Bon voyons... 

     

    Voilà la fin de ce premier "épisode", une idée de la suite, dites-le moi en mp! wink2

                                                                        -Alix

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  • Commentaires

    1
    Yaya
    Mardi 5 Mai 2015 à 12:29

    Coucou Alix !

    Je n'ai pas d'idée pour la suite de ton texte, mais j'aimerais te dire que j'aime beaucoup ce début ! Le personnage et très attachant et j'aime bien les sauts entre les narrations internes et externes !

    2
    Mardi 5 Mai 2015 à 18:40

    Salut Yaya!

    Merci pour ces compliments... Peut-être qu'au prochain "épisode" tu seras plus inspirée.wink2

                                                                 -Alix

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